O
que os jornalistas estrangeiros dizem da escumalha.
É
uma vergonha…
Assunto: Só em francês...
É
preciso um jornalista francês vir chamar pelos nomes
alguns dos membros (e respectivos esquemas) da mais
fina filigrana cavaquista.
Amordaçados,
cobardes ou enviezados, os jornalistas portugueses
fazem – na sua maioria – de conta que nada disto foi
verdade. E calam, omitem, abafam…
Claro
que esperar que gente com uma interpretação do
conceito de “isenção” que têm elementos como Fátima
Campos Ferreira ou Mário Crespo recorde o que se
escreve abaixo, é a mesma coisa que pedir a Relvas que
tenha vergonha, a Gaspar que represente os portugueses
junto da “troika” e governe em função da defesa dos
seus interesses ou a Passos que ocupe cargos em função
daquilo que afirma exigir para os outros: Dos
respectivos esforço e mérito.
Porque
se pedirmos que os ocupe de acordo com as suas
coerência e honestidade intelectual, parece-me
estarmos a roçar a crueldade…
Scandale bancaire portugais: les vacances à Rio de Dias Loureiro
Le président de la République portugaise Anibal Cavaco Silva a décidé de déferrer au Tribunal constitutionnel, c'est une de ses prérogatives, certaines dispositions d'un budget 2013 d'austérité aggravée parce qu'il a des «doutes» sur le caractère équilibré des efforts imposés à la population d'un pays qui va entrer dans sa troisième année consécutive de récession, une situation inédite depuis la révolution des oeillets de 1974. Des doutes?
Au
moment même où ce chef de l'Etat à la réputation
personnelle plus que ternie se livrait à cette
manoeuvre parfaitement démagogique, on apprenait
qu'une des principales figures du «cavaquisme»,
Manuel Dias Loureiro, passait les fêtes de fin
d'année au Copacabana Palace de Rio de Janeiro,
où une simple chambre coûte quelque 600 euros la
nuit. Soit d'avantage que le salaire minimum du
pays. Voilà qui devrait suffire à lever les «doutes»
de l'occupant du palais présidentiel de Belem.
- Philippe Riès
o
o
Ancien
chef du Département économique de l'Agence
France-Presse, puis directeur des bureaux de
l'AFP à Tokyo et Bruxelles, Philippe Riès est
chroniqueur économique pour Mediapart.
Détenteur
de portefeuilles ministériels clefs dans les
gouvernements PSD dont Cavaco Silva était le
chef, ancien membre du Conseil d'Etat, ce saint
des saints de la caste politicienne portugaise,
Dias Loureiro, «protégé»
de Cavaco, est une figure centrale de ce qui
devrait être un énorme scandale européen, une
affaire d'Etat, la faillite de la banque BPN.
Cette faillite frauduleuse pourrait coûter au
contribuable portugais, celui là même qui
resserre sa ceinture d'un cran année après
année, jusqu'à sept milliards d'euros, soit près
d'un dixième de l'aide financière internationale
que le pays a du demander en 2011, avec comme
contrepartie le programme de remise en ordre des
finances publiques surveillé par la «troïka»
UE-BCE-FMI.
L'activité principale des dirigeants de cette banque du «bloc central» (les partis de centre gauche et centre droit qui alternent au pouvoir depuis la chute de la dictature salazariste) consistait à accorder, par dizaines ou centaines de millions d'euros, des prêts à leurs amis, familiers, clients...et à eux-mêmes. Dans un reportage remarquable, le journaliste de la télévision SIC Pedro Coelho vient de révéler, par exemple, qu'une entreprise de ciment de la galaxie Dias Loureiro avait reçu du BPN un prêt de 90 millions d'euros. Une autre personnalité du «cavaquisme» comme Duarte Lima, ancien chef du groupe parlementaire PSD, emprisonné à Lisbonne et soupçonné de meurtre par la police brésilienne, a détourné 49 millions d'euros. Cavaco lui-même avait bénéficié, dans des conditions suspectes, d'une attribution à prix cassé par le patron du BPN José Oliveira Costa, un de ses anciens secrétaires d'Etat, d'actions de la SLN, holding de tête de la banque, qu'il a pu revendre avec une plus value de 140%. En bref, le scandale du BPN est très largement celui du «cavaquisme». Et ce personnage a des «doutes» sur l'équité de la politique d'austérité ?
Ces milliards d'euros sont considérés comme définitivement perdus...mais par pour tous le monde. Quand le scandale a éclaté en 2009, la presse portugaise a révélé que Dias Loureiro, administrateur de la SLN, avait soigneusement organisé son insolvabilité personnelle en transférant ses avoirs à des membres de sa famille ou des sociétés offshore. De quoi payer la chambre au Copacabana Palace, sans doute ?
Et au fait, qui donc Dias Loureiro a-t-il retrouvé pour les fêtes dans cet hôtel de rêve, jadis favoris des vedettes de Hollywood ? Nul autre que Miguel Relvas, pilier de l'actuel gouvernement PSD, ami proche et «père Joseph» du Premier ministre Pedro Passos Coelho. Relvas, dont le maintien au gouvernement est en soi un scandale, alors qu'il a été convaincu d'avoir obtenu frauduleusement une licence universitaire afin de pouvoir porter ce titre de «docteur» dont la bourgeoisie d'Etat lusitanienne est si ridiculement friande.
Comme Armando Vara, ami intime de l'ancien Premier ministre «socialiste» José Socrates qui a placé le FMI sous la tutelle de la «troïka», Dias Loureiro et les «cavaquistes» du BPN, sont l'illustration que la politique professionnelle est bien, dans certaines «démocraties» européennes, le chemin le plus sûr vers l'enrichissement personnel rapide d'une classe d'aventuriers. En Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal. Et en France ?
C'est la première leçon. La seconde, c'est que les graves dysfonctionnements de systèmes judiciaires eux-mêmes gangrénés par la corruption et les réseaux d'influence permettent à de tels individus de jouir en toute impunité de biens mal acquis. Il est à noter que les responsables directs des désastres bancaires à l'origine directe de la crise financière globale ont joui jusqu'ici aux Etats-Unis et en Europe, à de rares exceptions près, d'une impunité civile et pénale absolue.
Enfin, cerise sur le gâteau, la surveillance bancaire confiée désormais dans la zone euro à la Banque centrale européenne, y sera sous la responsabilité du vice-président Vitor Constancio, hiérarque socialiste portugais et gouverneur de la Banque du Portugal, le régulateur bancaire, quand les «cavaquistes» du BPN se livraient à leurs acrobaties nauséabondes. Fermez le ban !
L'activité principale des dirigeants de cette banque du «bloc central» (les partis de centre gauche et centre droit qui alternent au pouvoir depuis la chute de la dictature salazariste) consistait à accorder, par dizaines ou centaines de millions d'euros, des prêts à leurs amis, familiers, clients...et à eux-mêmes. Dans un reportage remarquable, le journaliste de la télévision SIC Pedro Coelho vient de révéler, par exemple, qu'une entreprise de ciment de la galaxie Dias Loureiro avait reçu du BPN un prêt de 90 millions d'euros. Une autre personnalité du «cavaquisme» comme Duarte Lima, ancien chef du groupe parlementaire PSD, emprisonné à Lisbonne et soupçonné de meurtre par la police brésilienne, a détourné 49 millions d'euros. Cavaco lui-même avait bénéficié, dans des conditions suspectes, d'une attribution à prix cassé par le patron du BPN José Oliveira Costa, un de ses anciens secrétaires d'Etat, d'actions de la SLN, holding de tête de la banque, qu'il a pu revendre avec une plus value de 140%. En bref, le scandale du BPN est très largement celui du «cavaquisme». Et ce personnage a des «doutes» sur l'équité de la politique d'austérité ?
Ces milliards d'euros sont considérés comme définitivement perdus...mais par pour tous le monde. Quand le scandale a éclaté en 2009, la presse portugaise a révélé que Dias Loureiro, administrateur de la SLN, avait soigneusement organisé son insolvabilité personnelle en transférant ses avoirs à des membres de sa famille ou des sociétés offshore. De quoi payer la chambre au Copacabana Palace, sans doute ?
Et au fait, qui donc Dias Loureiro a-t-il retrouvé pour les fêtes dans cet hôtel de rêve, jadis favoris des vedettes de Hollywood ? Nul autre que Miguel Relvas, pilier de l'actuel gouvernement PSD, ami proche et «père Joseph» du Premier ministre Pedro Passos Coelho. Relvas, dont le maintien au gouvernement est en soi un scandale, alors qu'il a été convaincu d'avoir obtenu frauduleusement une licence universitaire afin de pouvoir porter ce titre de «docteur» dont la bourgeoisie d'Etat lusitanienne est si ridiculement friande.
Comme Armando Vara, ami intime de l'ancien Premier ministre «socialiste» José Socrates qui a placé le FMI sous la tutelle de la «troïka», Dias Loureiro et les «cavaquistes» du BPN, sont l'illustration que la politique professionnelle est bien, dans certaines «démocraties» européennes, le chemin le plus sûr vers l'enrichissement personnel rapide d'une classe d'aventuriers. En Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal. Et en France ?
C'est la première leçon. La seconde, c'est que les graves dysfonctionnements de systèmes judiciaires eux-mêmes gangrénés par la corruption et les réseaux d'influence permettent à de tels individus de jouir en toute impunité de biens mal acquis. Il est à noter que les responsables directs des désastres bancaires à l'origine directe de la crise financière globale ont joui jusqu'ici aux Etats-Unis et en Europe, à de rares exceptions près, d'une impunité civile et pénale absolue.
Enfin, cerise sur le gâteau, la surveillance bancaire confiée désormais dans la zone euro à la Banque centrale européenne, y sera sous la responsabilité du vice-président Vitor Constancio, hiérarque socialiste portugais et gouverneur de la Banque du Portugal, le régulateur bancaire, quand les «cavaquistes» du BPN se livraient à leurs acrobaties nauséabondes. Fermez le ban !
Aviso de Confidencialidade: Este e-mail e quaisquer ficheiros informáticos com ele transmitidos são confidenciais, podem conter informação privilegiada e destinam-se ao conhecimento e uso exclusivo da pessoa ou entidade a quem são dirigidos, não podendo o conteúdo dos mesmos ser alterado. Caso tenha recebido este e-mail indevidamente, queira informar de imediato o remetente e proceder à destruição da mensagem e de eventuais cópias.
Limitação de Responsabilidade: Como o correio electrónico pode ser afectado por dificuldades técnicas ou operacionais, não se garante a sua recepção de forma adequada e atempada. Quaisquer comunicações que devam observar prazos, deverão também ser enviadas por correio ou fac-símile. Qualquer opinião expressa na presente mensagem é imputável à pessoa que a enviou, a não ser que o contrário resulte expressamente do seu texto. É estritamente proibido o uso, a distribuição, a cópia ou qualquer forma de disseminação não autorizada deste e-mail e de quaisquer ficheiros nele contidos. O correio electrónico não garante a confidencialidade dos conteúdos das mensagens. Caso o destinatário deste e-mail tenha qualquer objecção à utilização deste meio deverá contactar de imediato o remetente.
Confidentiality Warning: This e-mail and any files transmitted with it are confidential and may be privileged and are intended solely for the use of the individual or entity to whom they are addressed. Their contents may not be altered. lf you are not the intended recipient of this communication please notify the sender and delete and destroy all copies immediately.
Liability Limitation: As e-mail can be subject to operational or technical difficulties, the quality of reception may be affected and may be subject to time delays. Therefore, communications that are subject to deadlines should also be sent by post or fax.
Unless otherwise stated, all views and opinions herein contained are solely the expression of the sender. Any unauthorised direct or indirect use, dissemination, distribution or copying of this message and any attachments is strictly prohibited. Please note that the confidentiality of e-mail messages cannot be guaranteed. If the recipient of this message objects to the use of Internet e-mail, please notify the sender immediately.
Sem comentários:
Enviar um comentário